Congrès et conférences - Architecture -- 20e siècle]]> Congrès et conférences - Musicologie -- 20e siècle]]> Continu (philosophie) ]]>
La recherche de nouvelles reponses théoriques implique ici une exigence : laisser en déhors les langages musicaux – ainsi que leurs codifications – pour nous rapprocher d’une substance essentielle en création musicale, la perception des fantasmes libres de l’imaginaire creatif. Ce domaine encourage l’interpretation des signaux envoyées par les sens, une expérience privée qui, dans le contexte présent, demande de ne pas aborder les aspects émmotionels et affectifs. Il est charactéristique du phénomène de perception que ses signaux ne soient seulement auditives mais qui se manifestent dans la mixture propre de la synesthésie, un aspect à prendre en considération si l’on accepte que la pauvreté qui charactérise nos descriptions auditives ne cesse de s’appuyer dans d’autres sens – clair, sombre,… lise, rugueux,… doux, picant… –. Pour mieux se rapprocher de l’imaginaire musical il faut, d’abord, saisir la façon de se mouvoir de sa matière – information essentielle qui permet l’adoption des rythmes de la synesthésie, puis, que même étant irréel l’imaginaire ses représentations sensorielles maintiennent une étroite relation avec la réalité par leur référence aux états physiques de la matière – gaz, liquide, magma, solide –. Mouvement et état matériel hypothétique deviennent un référant physique pour que l’interprétation sensorielle des fantasmes puisse mieux les convertir à la réalité. La conversión a par but que toute donnée sensorielle, auditive ou pas, trouve une équivalence arbitraire aussi bien que approximative à des données musicales. La saisie de l’information physique contenue dans les fantasmes peut provenir, parmis d’autres, de la narration verbale ou de l’enregistrement graphique de la vitesse de changement de chaque aspect dynamique décélé dans l’imaginaire. Ces données servent de base pour reussir leur conversion dans un macro-timbre vocal ou instrumental, équivalent à la synthèse de l’ensemble des composantes chrono-acoustiques de la matière de la musique – rythme, son et espace – dans des structures de type continu ou discontinu. Le macro-timbre est un corps musical simple ou riche en information qui réponds à la nécessité de rivaliser avec les synthèses produites par les technologies musicales modernes. ]]>
Estrada, Julio (1943-....). Conférencier]]> École nationale supérieure d'architecture de Normandie (Darnétal, Seine-Maritime)]]> Castanet, Pierre Albert (1956-....). Modérateur]]> Delhaye, Cyrille. Intervenant]]> Lieberman, David. Intervenant]]> Licence Creative Commons
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